mercredi 18 janvier 2012

TELETRAVAIL JANVIER 2012, REUNION ENTRE LA DIRECTION & LES SYNDICATS : ETAT DES LIEUX…

Après des mois (ou années !) de négociation, un accord permettant la mise en œuvre du Télétravail fut enfin signé en janvier 2010, offrant ainsi aux collaborateurs d’Oracle France ce que pratiquement toutes les autres filiales d’Oracle dans le monde autorisaient déjà.
Le Télétravail était apparu comme une solution élégante permettant d’apporter un début de solution aux problèmes de place dans certains établissements (Desk-Sharing, accès au parking, …) tout en offrant aux collaborateurs ORACLE une opportunité pour  mieux concilier les aléas personnels et la vie de famille avec les contraintes professionnelles.
Et pourtant, AUJOURD’HUI cet accord risque d’être REMIS EN CAUSE.
Pourquoi ?

UNE AUTORISATION QUI RESTE DISCRETIONNAIRE ET SUBJECTIVE
La direction avait proposé du télétravail allant de 5 jours sur 5 à 4 sur 5, puis 3 sur 5 par semaine….
Devant la réticence d’un grand nombre de managers, les organisations syndicales ont proposé de tomber à 1 ou 2 jours sur 5, empiétant sur le TOAD, mais posant le télétravail de façon contractuelle et non plus discrétionnaire.
Le télétravail s’est donc vu limité dans un premier temps à 2 aspects :
·         Le télétravail imposé par l’employeur (ou proposé dans le cadre de migration de populations d’un site a un autres, comme le support à Vélizy)
·         Ou le télétravail demandé par le salarié et laissé à l’appréciation du management quant à sa faisabilité.

Les représentants du personnel, ont été alertés par nombre de salariés, sur le fait que certains managers, opposés à un télétravail allant de 3 à 5 jours par semaine, seraient peut être plus enclins à « tester » le télétravail sur 1 ou 2 jours par semaine.
Les négociations ont alors repris avec la direction.
L’ UNSA Oracle a alors demandé qu’il soit d’abord établie une liste des emplois susceptibles ou non d’être éligibles au télétravail quel que soit le nombre de jours, et ce afin de mettre un terme à l’arbitraire des autorisations ou refus selon le bon vouloir (parfois très subjectif) du manager, en avançant la réversibilité inclue dans l’accord, permettant au management comme au salarié de demander à revenir dans un poste basé à l’agence. 
Pour l’instant les organisations syndicales n’ont toujours pas cette liste, ce qui limite fortement les capacités de négociations.

DES DEFRAIEMENTS ILLEGAUX ET PARFOIS TRES SURPRENANTS QUI POURRAIENT CONDUIRE A UN REDRESSEMENT URSSAF ET UNE REINTEGRATION DES SOMMES PERCUES DANS LE REVENU IMPOSABLE DES SALARIES
A ce jour, il y a, a priori un énorme problème dû au fait qu’Oracle a mal estimé ce qu’il pouvait ou non compenser, en terme de frais, alors que nous, UNSA ORACLE, avions alerté sur le fait.
Entre autres, qu’il est illégal de compenser des frais de repas pris chez soi.
Ce qui conduit au jour d’aujourd’hui, à un revirement de la direction, après forte alerte rouge des services financiers et de l’URSSAF, notamment en ce qui concerne la prise en charge de tickets repas les jours de télétravail.

NOUS AGISSONS POUR UN ACCORD PLUS JUSTE, PLUS EQUITABLE ET CONFORME A LA LOI
L’UNSA demande, avant d’entrer dans une négociation sur le tarif d’un forfait jour télétravail (prenant en compte l’abonnement ADSL et la prise en charge d’une partie des frais énergétiques (EDF/GDF….) d’avoir déjà une liste exhaustive des populations éligibles au télétravail, et surtout un courrier individualisé à chaque salarié lui indiquant si il est ou non éligible au télétravail, ce qui clôturerait définitivement (ou presque) les problématiques de jugements subjectifs de certains responsables.
Suite à cela, il sera temps d’entrer dans des considérations financières.
Pour l’instant, il nous semble qu’une bonne partie des salariés qui nous contactent sur le sujet, sont plus préoccupés par la POSSIBILITE d’obtenir le droit au télétravail, qu’au défraiement qui en résulterait.
Nous œuvrons naturellement pour que cela puisse se passer dans de bonnes conditions, et que les salariés puissent au travers de cet accord trouver le meilleur équilibre possible entre leur vie professionnelle et leur vie privée, mais notre objectif premier est bien que chaque salarié éligible le soit réellement, et ne se retrouve pas avec une fin de non recevoir de son management, sur des prétextes fallacieux.
Il est parfaitement clair qu’ORACLE va se voir très rapidement obligé de devoir DENONCER l’accord actuel, si les partenaires sociaux ne trouvent pas RAPIDEMENT, un accord (avenant à l’accord actuel) ce qui pourrait conduire également rapidement à l’annulation de tous les avenants actuels, avec les conséquences que l’ont peut en déduire.
Vos représentants UNSA ORACLE, sont bien conscients du fait que ceux d’entre vous qui aspirent au télétravail ou qui y sont déjà, ne souhaitent en aucun cas voir leurs avenants annulés, et cherchent la meilleure solution pour toutes celles et tous ceux qui ont déjà fait ou qui souhaitent faire ce choix, et négocient en priorité sur l’éligibilité au télétravail.

FAITES NOUS PART DE VOS ATTENTES
A chacun d’entre vous de peser le pour et le contre, et de nous faire remonter vos problématiques, questions, suggestions, nous sommes encore en négociations et donc nous ne pouvons pas encore vous donner de chiffres concernant les compensations proposées, hormis le fait comme expliqué plus haut, que les repas ne sont pas légalement compensables (la loi impose à l’employeur de verser une compensation ou de fournir un moyen de restauration d'entreprise, à partir du moment ou il empêche le salarié de prendre ses repas à domicile, ce qui est une nuance d’importance).

lundi 2 janvier 2012

BONNE ANNEE ET BONNNE SANTE !

L'équipe UNSA ORACLE vous souhaite une bonne année avec en premier lieu, une bonne santé à vous et vos proches, pour parvenir à profiter des moments essentiels de la vie qui s'offrent à nous tous. Pour le reste (professionnel) nous serons encore et toujours à vos côtés pour vous accompagner et veiller au grain...